RÉSUMÉ D'ÉTAPE

Un Défi Bab mémorable au menu de l’étape 3

Étape 3 ZNAIGUI-ERFOUD  

Il y avait moins de sable au menu de cette troisième étape, pour le plus grand bonheur des équipages qui ont pu profiter à fond de leur après-midi au souk de Rissani et ainsi découvrir en profondeur la culture marocaine.

Malgré une nuit fraîche au beau milieu des dunes, les équipages sont en forme ce matin pour affronter leur troisième étape ! « Ça devrait aller vu qu’on a survécu à la journée d’hier », ironise Andrea, de la team 393 (Raffaele Dalmasso / Andrea Dalmasso) , dont la stratégie du jour est : « se concentrer au maximum pour éviter les erreurs des derniers jours ». « On s’améliore de jour en jour », se félicite, de son côté, Denis, de la team 287 (Denis BRONDY / Alain SANTUCCI) . Des progrès qui devraient donc se vérifier sur le terrain où quatre balises sont à retrouver aujourd’hui et deux oueds (un rouge, un noir) à traverser.

Devant le classement, Cathy et Jessica, de la team 182 (Cathy GARCIA / Jessica NEDELLEC) , sont un peu déçues après avoir perdu 100 places à cause de leur assistance mécanique de la veille. Bonnes joueuses, les deux raideuses sont toutefois décidées à « tout donner pour remonter au classement ». Sur la ligne de départ, Bastien et Nathan, de la team 214 (Nathan LARUE / Bastien DUPRÉ) , réorganisent leur voiture. « On a mis les pelles plus près en prévision des tankages à venir », expliquent les raideurs.

Un terrain de jeu différent

Changement de décor pour cette nouvelle étape qui réserve un peu moins de sable que la veille, donc, pour la plus grande joie des équipages ! Au menu du jour : de grands plateaux rocailleux – des regs – des pistes qui sillonnent au pied d’impressionnants reliefs de couleurs, parfois ocre ou jaune, en croisant quelques acacias. Attention ! Si les pistes sont moins sableuses, elles peuvent être plus cassantes. « On passe par de belles ornières », fait remarquer Frédéric, de la team 196 (Frédéric CAETANO / Charlène BON) .

Intitulé Bab’Binôme, le Défi Désert du jour mise sur la cohésion de l’équipage ! Ou plutôt sa coordination… Les coéquipiers doivent porter en équilibre un ballon à l’aide d’une baguette chacun jusqu’à un panier final après un parcours semé d’obstacles… le tout avec une jambe liée l’un à l’autre ! « On en a marre d’être liées », ironise Sophie, de la team 110 (SOPHIE DUPIN DE LA GUERIVIERE / Priscille BERGER) . « Ça ressemble à Squid Game votre jeu », réagit Lisa-Marie, de la team 234 (Lisa-Marie BAILLEUX / Gaëlle BONNES) . « On pourrait se croire dans Fort Boyard », relève, de son côté, Virginie, de la team 131 (Raphaël DUVEAU / Virginie DUVEAU) .

« Avec un grand et un moins grand, ça risque d’être compliqué », observe Benoît, de la team 274 (martin Lalonnier / Benoit Cronier) . Bien partis, Philippe et Vincent, de la team 282 (Vincent FONTENEAU / Philippe QUINAULT) , font tomber le ballon juste devant le panier… « Il faut que vous soyez bien synchronisés », conseillent les premiers passés face aux mines dubitatives des raideurs qui attendent leur tour.

Plongée dans le labyrinthe du souk marocain

Si le terrain est peut-être moins difficile car moins sablonneux que la veille, la navigation, elle, n’est pas particulièrement plus aisée en cette troisième journée. Parfois, on voit ainsi des équipages partir dans un sens, puis, quelques minutes plus tard, revenir dans le sens inverse. Ils ont raison ! En cas de doute, mieux vaut faire marche-arrière pour revenir à une case du roadbook dont on est plus sûr.

Pour la fin de la troisième étape, les équipages ont rendez-vous en ville, à Rissani, pour un Défi Bab. Pour l’occasion, le souk de cette petite ville désertique est transformé en « Caverne d’Ali Baba ». Le but : répondre correctement à 24 questions sur la culture marocaine et plus précisément sur l’organisation d’un souk en seulement trente minutes ! Ceux qui peinent avec le roadbook sur les pistes s’en sortiront-ils mieux dans le labyrinthe du souk ? Le temps compte et les plus rapides seront avantagés !

Au top départ, certains partent en courant, parfois en groupes de plusieurs équipages. « Il faut un bon cardio », souligne Megan, de la team 249 (Megan Frappa / Barbara Rouvier) . D’autres préfèrent marcher. Quoi qu’il en soit, les raideurs peuvent compter sur l’aide des habitants qui se font un plaisir de les accompagner dans les dédales de ce grand marché couvert. Pierre, de la team 190 (Pierre DELALANDE / Anthony ANDRÉ) , est ainsi allé retrouver Abdul, un habitant qui l’avait aidé dans le souk il y a deux ans. « On est tombées sur la bonne personne, on a de la chance », se félicitent Jeanne et Chloé, de la team 172 (Chloé CABROL / Jeanne JOURDAIN) . « Nous on a un guide beaucoup trop fort », soulignent Jean-Baptiste et Yann, de la team 114 (Jean-Baptiste CHOISEAU / Yann AUZANNEAU) .

Voyage sensoriel au milieu du souk

Pour rendre l’expérience plus agréable, les 130 équipages ont été divisés en plusieurs groupes, ce qui permet d’éviter la cohue dans le souk et de profiter d’un moment plus privilégié. En attendant leur tour, certains équipages visitent donc le marché d’un pas lent pour admirer les étals de fruits et légumes, d’épices ou de fruits secs. D’autres s’attablent pour déguster une spécialité locale : la madfouna, un pain fourré à la viande et aux épices. Tous les sens sont décidément mis en éveil en cette journée !

En plus d’arpenter les méandres labyrinthiques du souk, les raideurs effectuent un véritable voyage sensoriel au milieu des effluves. Les questions les amènent également à goûter une datte, un met qui n’est pas choisi au hasard puisque la région est réputée pour cette culture, Erfoud accueille d’ailleurs chaque année le salon international de la datte. En échange, d’un brin de menthe, les raideurs se voient aussi offrir un « whisky berbère », un délicieux thé à la menthe.

Une fois le défi validé, les équipages ont droit à une récompense : un petit fossile percé qu’ils pourront donc arborer en pendentif s’ils le souhaitent. Les équipages sont ravis de ce moment dans le souk. « C’est vraiment typique. C’est tellement différent de ce qu’on a l’habitude de voir qu’on ne sait plus où donner de la tête », commente Frédéric, de la team 292 (Gregory Goutoule / Frederic Agustin) . « C’est super, on a appris plein de choses », se réjouit Philippe, de la team 161 (Philippe PACAUD / Joëlle PACAUD) . Le retour à l’hôtel se fait en milieu d’après-midi pour le bonheur des équipages qui sont nombreux à rêver d’une douche après deux jours dans le désert sans se laver !

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